Irida, danseuse orientale


 

 

 

 



Les bienfaits physiques et psychologiques de la danse orientale

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Pratiquement chaque femme aimerait préserver le plus long temps possible sa beauté, la souplesse de son corps, le charme de sa peau et la grâce de ses mouvements. En poursuivant ce but la belle moitié de l’humanité a recours aux exercices dans les salles de sport, aux régimes plus ou moins épuisants. Ces moyens donnent leurs fruits pour quelque temps, mais ils restent lassants et fatigants. Mais il y a plusieurs milliers d’années, en Orient, on a trouvé un moyen pour préserver la jeunesse et la beauté, qui n’oblige pas à accabler son corps avec des entraînements difficiles, mais qui procure la joie et le plaisir à celle qui le pratique et à ceux qui la regardent.

La danse orientale améliore non seulement la santé physique d’une femme, mais elle a aussi de l’influence sur son bien-être psychologique. Ça s’explique par le «travail» de tous les centres énergétiques. Une femme commence à être plus sûre d’elle-même, à croire à son attirance qui ne dépend pas de l’âge ou du physique.

 
 


La danse peut aider à installer plus d’harmonie dans sa vie privée et intime, à enlever la nervosité et le tendu de ses relations avec les autres.

La technique de la danse orientale a beaucoup de petits secrets. L’un de ces secrets, entre autres, c’est l’exécution de tous les mouvements dans un état de mollesse corporelle. Une bonne danseuse possède une plastique fluide dans le corps. Avec chaque mouvement, elle modèle son corps comme si elle était faite d’argile. L’acquisition de la méthode de relaxation, de l’alternance de tension et de relâche dans les muscles pendant l’exécution des enchaînements entraîne le corps pour supporter des efforts durables et variés.

La danse augmente le tonus du corps, l’alternance des éléments de la danse arabe – de mouvements fluides, plus brusques et de tremblements - rend les muscles et les ligaments plus souples. Le tremblement joue le rôle d’un massage unique des organes génitaux, de l’intestin, et aussi des seins qui permet d’empêcher la stagnation sanguine dans les organes et les tissus, d’améliorer la circulation du sang et le péristaltisme de l’intestin.

La danse active pratiquement tous les niveaux de la colonne vertébrale, renforce les muscles du dos et de la région lombaire. Le maintien s’améliore, le dos voûté disparaît, les mouvements sont plus gracieux. La particularité de cette danse, c’est qu’on fait les mouvements sur les genoux souples, fléchis, c’est qui permet de diminuer l’effort dans les articulations de la cheville et du genou.

Les mouvements des bras et des épaules renforcent les muscles intercostaux et de la poitrine, ce qui aide à préserver pour des longues années de jolies formes au torse.

La danse à long terme corrige la silhouette, souvenez-vous du standard oriental de la beauté : une taille fine, une poitrine développée, des hanches rondes. La danse orientale favorise un re-modelage de la silhouette selon ce type de figure, le corps change. Ce n’est que le bienfait visible qui attire surtout les débutantes. Mais qu’est-ce qui nous pousse à poursuivre ce chemin une fois que la technique est acquise ?

La nature créative est propre à l’esprit féminin. La danse arabe propose tout un champ pour se réaliser et pour ouvrir son potentiel intérieur. Tout commence par l’acceptation de soi-même, particulièrement de son corps et de son apparence. Acceptez-vous telles que vous êtes et vous accepterez ceux qui sont autour de vous. Plus on apprivoise la technique de la danse, plus l’image de soi-même change pour le mieux. On commence à comprendre que la vraie beauté extérieure d’une femme est une réflexion de ses états intérieurs. Le fait d’être unique et incomparable est souligné dans la danse orientale. Les éléments de base faits par des femmes différentes font une impression différente, chacune donne quelque chose d’elle selon sa manière d’être. Plus une femme a une image valorisée d’elle-même, plus elle devient libre, intéressante pour son entourage et pour elle-même. Elle commence à comprendre sa singularité, et le monde se met à briller de milles couleurs. Après quelques mois de cours, une fois que les éléments de base sont acquis, chacune peut créer sa propre danse qui reflétera sa perception du monde. La possibilité de créer donne le début de son développement spirituel harmonieux.

Chaque danse doit avoir un contenu, parce que l’histoire qui est derrière est aussi importante que la partie technique.

La danse peut donner aux spectateurs une idée de beauté et d’harmonie qu’ils n’ont pas dans leur vie quotidienne. En ce moment, beaucoup d’importance est attachée à la personnalité de la danseuse. Quel est son monde intérieur ? Quelles sont ses valeurs ? Le temps vient pour chaque danseuse de se poser ces questions. On ressent alors un besoin constant d’apprendre de nouvelles choses, de perfectionner celles qu’on a déjà.

Il est curieux qu’on puisse apprendre du nouveau à son propre sujet. Par exemple, au sujet de ses complexes… Peu de gens savent que le blocage dans la partie haute du corps peut indiquer de la difficulté dans la communication ouverte et chaleureuse avec les autres, le blocage au niveau du bassin peut donner un indice sur la sexualité déprimée. Pour résumer, la danse orientale n’est pas qu’un amusement, c’est un phénomène. Ce n’est pas par hasard qu’on l’appelle « la danse de la joie ». Cette danse belle et complexe ne tolère pas que l’on fasse quelque chose contre soi, sans plaisir. Chaque mouvement doit provoquer un plaisir physique. On ne doit rien faire à contrecœur ou malgré la fatigue, comme on le fait dans une salle de sport ou dans la danse sportive. Un tel effort détruirait toute la philosophie intérieure de la danse orientale.

Aujourd’hui on peut conditionnellement distinguer trois parties dans la danse orientale. C’est le taqsim, la danse elle-même et le tremblement. Taqsim est dansé sur une musique lente, un solo ou une improvisation d’un musicien au début ou au milieu du morceau, la danseuse reste sur place et danse avec son corps. La danse elle-même a beaucoup d’éléments, la musique est rythmée et entraînante. Le tremblement, c’est une vibration dans tous le corps ; ou dans ses parties isolées, qui est créée par le travail des genoux, des épaules ou des muscles des cuisses et des fessiers. L’improvisation est à la base de cette danse.

Ne vous découragez pas si vous n’arrivez pas tout de suite à danser comme votre professeur. Pour apprendre cet art il faut du temps, de la volonté, de la persistance et du suivi. Mais le résultat vous récompensera pour tous ces efforts.

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